Niaouli

 Bonjour à tous,

Après une visite courtoise et sans fouilles des douaniers corses mardi 9 octobre (ils n’ont pas regardé le sucre en poudre…), nous avons fait une petite navigation avec soleil et vent fort jusqu’à la petite baie de Furnello dans laquelle nous avons discuté avec le maire du village.

Mercredi nous envisagions de jeter l’ancre dans la baie de Figari. Arrivés au fond de la profonde baie, 2 voiliers échoués ne nous incitent guère à rester dans cet endroit désert. La décision est prise : cap sur Bonifacio. Vent arrière et forte houle, 2 heures plus tard, nous nous engouffrons dans la bouche de la calanque de calcaire toute ensoleillée mais bruyante des vents qui résonnent sur les falaises et entrons dans le site fabuleux du port de Bonifacio. Amarrage un peu délicat avec le vent mais nous voilà à l’abri.

Les jours suivants, le soleil revient et le vent se fait plus doux et tiède nous permettant ainsi une belle escapade aux îles Lavezzi, avec son cimetière des marins naufragés de la Sémillante en 1850, ses rochers polis et adoucis par vents et les pluies qui semblent avoir fait fondre ces gros blocs de calcaire. Des petites piscines d’eau turquoise à 21°. Une belle baignade et le tour de l’île à pied. Malheureusement, un avis de coup de vent et fortes pluies nous obligent à rentrer à Bonifacio. Nous sommes revenus dimanche matin ; l’après midi, jolie promenade sur le sentier pédestre qui longe les falaises jusqu’au phare de Pertusato à la pointe sud de la Corse.

En ce moment, Bonifacio est animé par un festival de musique ( Deep Forest, Mory Kanté, Mamani Kéïta…et bien sûr des polyphonies corses) et la préparation du tour de Corse à la voile (60 bateaux au départ jeudi) Cette nuit, comme prévu, vent très fort et  il a plu en quantité : c’est bon pour les châtaignes, disent les Corses.

Pierre  Christiane

Bonjour à tous,                                                                                                                      

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Le dicton reste globalement vrai .Partis de la maison  depuis le 10 septembre, ns avons commencé par ns faire ébouriffer par la tramontane qui n’a pas discontinuée pendant 4 jours.

Heureusement le muscat bio était là, les huîtres de Leucate et le bons légumes bio de C. Escudier de Caussade ns donnaient l’énergie pour réparer le feu avant tribord, la fuite de lavabo, le vit de mulet, mettre en place l’éolienne, changer la batterie moteur, les filtres, faire la vidange du même moteur, démonter et graisser un winch grippé, mettre en place un nouveau rail de grand- voile et passer la peinture antifouling sur la coque. Tout cela en cherchant le joint n° machin , la clé n° truc…Bref les joies de la « plaisance ». Puis quand tout est prêt, le bateau est mis à l’eau mais il faut le ressortir : un passe-coque fuit.Il faut le changer.

Heureusement, pendant ce temps, visite d’un ami, de parents, de Fanette et sa petite famille, découverte de la falaise de La Franqui,  concert et bal Renaissance à Collioure puis enfin départ le 23 septembre !

Vent de Nord Ouest fort, mer agitée mais ce sera pire ensuite donc navigation vers Cassis où ns arrivons fatigués d’une nuit avec vent fort et sans lune.

Après 14heures de sommeil, blottis dans une calanque profonde où le vent n’ose pas entrer, ns devons penser à régler un nouveau problème technique :

Il faut ressortir le bateau au sec car fuite au joint d’arbre d’hélice (délices !)La réparation se fait au port de Bandol. Puis navigation vers La Madrague, Porquerolles.

Le 3 octobre, départ pour la Corse. La compagnie de la lune se révèle agréable, adapté aux désirs du « second ».Ns cabotons en Corse depuis. Enchantés par la beauté de cette île, que ns visitons pour la 3^ème fois : criques, baies, golfes protégés et sauvages, gens charmants.

A nouveau le temps de vivre doucement en goûtant l’essentiel.

Pierre

Christiane

Bonjour à tous...

Niaouli s'est fait bien discret depuis la mi aout.. La chaleur, que nous avons eu le plaisir de partager en même temps que vous? (tempérée par la mer et les bains à chaque occasion), n'en est pas vraiment la raison. La cause est plutôt à recher cher dans notre traversée vers Minorque, ile très sauvage ou internet ne nous ouvre pas sa toile dans chaque baie.

Notre périple à Majorque c'est terminé à PortoColomb, charmant petit port de pêche d'ou nous avons fait route vers Minorque, quelques heures au moteur en attendant l'établissement d'une bonne petite brise sur une mer calme...le rêve du navigateur et surtout de la navigatrice.

Premier mouillage un peu décevant: beaucoup de bateau dans une anse modérément abritée, et un hotel, verrue de béton sur la falaise.
Nous y faisons connaissance des 3 équipiers du voilier "kiwi" du nom du petit chien qui navigue depuis 18 ans avec le skipper.
Jean Paul le skipper nous propose de les rejoindre le lendemain à la Cala Covas (anse des grottes).

Cette fois, nous découvrons l'un des vrais visages de Minorque, anse étroite dans la falaise, encore pas mal de bateau, mais le site nous les fait oublier, ambiance baba-cool, les falaises sont creusées d'anciens habitats troglodytes, une source d'eau douce permet même de compléter nos réserves, de faire la lessive... Un village est accessible à pied en 45 minutes d'un chemin magnifique.
Nous y passerons trois jours, concours de gastronomie avec l'équipage de Kiwi.

Notre navigation s'est poursuivie vers Mahon, capitale de l'ile, visite du port avec le voilier avant de rejoindre le site de mouillage libre, un peu loin du centre ville pour que nous puissions vraiment prendre le temps de la visiter.

Puis viendra le mouillage de Esgrau, face à une ile encore nommée Colomb.Là encore, le panorama est superbe, Christiane salive devant des petites maisons simples, belles et selon toute certitudes inaccessibles.

Avant d'arriver hier à Fornells, petit port dans une grande baie très sécurisante par tous vents sauf le nord, nous avons fait escale dans une baie qui mérite mieux que son nom "EnBrut" et qui semble t'il délaissée des plaisanciers, nous a offert 2 jours et une nuit d'escale seuls au monde.
Une petite maison isolée et partiellement abandonnée nous a fait rêver de séjours à terre...

Du vent de nord prévu pour vendredi va nous chasser vers l'ouest de l'ile et nous commençons à songer à la traversée de retour, le choix de la bonne météo sera prédominant sur la détermination de la date.
Le bateau a sa place au sec à Leucate.

A défaut d'accés internet, nous ferons circuler l'info par SMS.

Christiane et Pierre

En temps que  second du navire,  je me dois de participer au "conte " rendu de notre escapade sur la mes mé mé méditerranée ohé ohé!

Après la magnifique mais rude cote nord, ns sommes maintenant sur la cote est, des criques de sable blanc, des eaux turquoise.Et la cote sud? me direz vs.Ns avons voulu éviter tte la zone très touristique de la baie de Palma:le capitaine n'aime pas les night-clubs, alors ns avons préféré une navigation vent dans le nez, neuf heures d'affilée.Seuls qq cargos gênaient notre route.J'ai tenté plusieurs fois la mutinerie, mais me suis contentée de grommeler avec application jusqu'à l'arrivée à la première plage de sable fin, où le vent s'est arrêté en même temps que ns.

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Pierre et Christiane

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Pierre  et Christiane

Allo la terre, ici la mer...

Arrivée samedi 14 Juillet au nord de Majorque, site fabuleux de montagne tombant à pic dans la mer avec l'arrivée d'un ancien torrent à sec par des gorges abruptes et formant une petite plage.
Lundi 16 départ vers porto Soller, du vent un peu fort annoncé pour les jours prochains et les abris sont rares sur la côte nord.
Le port de Soller en lui même n'est pas captivant, bien qu'il nous permette un avitaillement en poisson frais.Un tramway permet de rejoindre le village de Soller, point de départ d'un train historique qui permet de rejoindre Palma à travers la montagne. Une erreur de quai nous donnera l'occasion d'en parcourir une partie, alors que nous étions sur le point de rentrer au bateau avec nos provisions...

Premier contact entre bateaux avec des Canadiens qui naviguent sur leur bateau "La flaneuse" depuis 2005.

A part celà, les bienfaits de la technique nous permettent de rester en contact avec tous, nous apprécions particulièrement, surtout à l'heure des évènements heureux que nous n'avons pas le loisir de partager..on ne peut pas tout avoir.

Prochaine étape, quelques baies prometteuses, dont celle de Valdemossa, refuge de Georges Sand et Frédérique Chopin pendant quelque temps.
 
Profitez bien de cet été

Niaouli poursuit ses sauts de puce de baie en baie le long de la costa brava.
Les paysages sont superbes et devraient le demeurer jusqu'à un port nommé Tossa del mar, à environ une centaine de kilomètres au nord de Barcelone.
La cote devrait alors être une immense bande de sable, parsemée de ports artificiels et sans abris forain acceptable;Il est vraissemblable que nous ne nous y attarderons pas trop.

Nous joignons quelques photos et une copie de notre trajet entre le 2 et le 4 Juillet.

 

A ce jour, les contacts entre bateaux, ou entre bateaux et résidents sont plus que limités et cela n'est pas uniquement dû à notre méconnaissance de l'espagnol ou du catalan.

Le capitaine est heureux de vous informer qu'il est de nouveau papi d'un petit Renaud,le bébé et la maman se portent bien.

Nous vous espérons tous en bonne forme et vous souhaitons un été agréable, en attendant l'opportunité de relever nos mails.